jeudi 12 mars 2009

L'administration de l'université d'Artois (ARRAS) dans tous ses états...

Le 10 mars 2009, un vote « démocratique », imposé par l'administration de l'université, a eu lieu dans le but de prouver que l' Assemblée Générale étudiante n'était pas légitime pour décider du mode d'action et pour lutter contre les réformes du gouvernement. Malgré la campagne de communication massive du président d'université, la poursuite du blocage a été votée, à plus de 68%, par des étudiants qui ont su faire la part des choses entre la légitimité du mouvement national étudiant et la désinformation, voire la manipulation de « l'institution ». En réponse a cette victoire écrasante, les quatre directeurs d'U.F.R. Et le président d 'université se sont concertés afin d'élaborer une « stratégie » pour désolidariser les étudiants.

De l'art d'être mauvais perdants ...

L 'administration a décidé de changer les modalités du blocage en mettant ces nouvelles modalités sur le compte du comité d'action étudiant ;Le mercredi 11 après-midi, les étudiants en Master 2 professionnel n'ont pas pu passer leurs derniers examens et les étudiants de C.A.P.E.S. ont appris que leurs ultimes cours avant le concours étaient supprimés «jusqu'à nouvel ordre».Décision surprenante, alors que le comité d'action, considérant que ces étudiants avaient un statut particulier (stages et concours) ne s'est jamais opposé au fait qu'ils aillent en cours. Cette manœuvre traduit bien l'état d'esprit des « responsables » de l'université qui n'auraient pas hésité a sacrifier l'aboutissement de 5 ans de travail pour ces étudiants dans le but de briser un mouvement étudiant on ne peut plus justifié.
Heureusement, sous la pression des étudiants de master et Capes, des enseignants chercheurs et du comité d'action, l'administration a décidé de reculer, cependant des examens et des cours ont été annulés aujourd'hui, sans l'aval des étudiants mobilisés, dans le cadre de manœuvres douteuses visant à diviser et à nous faire endosser la responsabilité de ces choix.